La moitié des PME belges sont confrontées à des attentes salariales irréalistes
Novembre 2024 - Les PME belges sont de plus en plus confrontées à des candidats qui ont des attentes irréalistes en matière de salaire. L'enquête de SD Worx révèle qu'environ la moitié des PME interrogées sont confrontées à des exigences salariales non conformes au marché.
En moyenne, la moitié des PME reçoivent des candidats qui ont des attentes irréalistes. À Bruxelles, ce taux est de moitié (50 %), en Flandre de 51 % et en Wallonie de 54 %. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par SD Worx auprès de 670 PME.
Taille et secteur
La taille de l'entreprise joue également un rôle : les grandes PME de 100 à 250 salariés sont plus susceptibles de signaler que les candidats ont des attentes irréalistes que les petites entreprises. En outre, l'impact varie selon les secteurs : les entreprises des secteurs de l'industrie et de la construction sont plus souvent confrontées à ce problème que les PME du secteur des services.
Ce sont surtout les jeunes candidats et les personnes peu expérimentées qui se font une idée erronée de ce qui est réaliste. Cela est souvent dû à un manque de connaissance des salaires basés sur le marché. Les candidats ayant une plus grande expérience professionnelle sont généralement mieux informés et ont des attentes plus réalistes.
Politique salariale structurée
Un autre problème est que toutes les PME ne disposent pas d'une politique salariale structurée. Les entreprises qui ne disposent pas de lignes directrices claires ou de données de référence ont plus de mal à donner aux candidats et aux employés actuels une image réaliste de ce à quoi ils peuvent s'attendre. Cela peut conduire à des déceptions et à des occasions manquées pour les deux parties.
Pour résoudre ce problème, il est essentiel que les PME assurent la transparence de leur structure salariale et utilisent les données du marché pour aligner leurs salaires sur les normes du secteur. Une politique salariale structurée et objective permet non seulement d'informer les candidats, mais aussi de renforcer la position de la PME en tant qu'employeur attrayant sur un marché du travail concurrentiel.
